mercredi 31 octobre 2012

Happy and scary Halloween...! Des images merveilleusement terrifiantes

Le 31 octobre, comme chaque année, c'est Halloween !

Déguisements macabres et décors lugubres vous aideront à ne pas éveiller la curiosité des morts, qui rejoignent le monde des vivants le temps d'une journée. Pensez également à protéger votre PC ! Pour ce faire, voici quelques images merveilleusement terrifiantes - qui détourneront à coup sûr l'attention des éventuels zombies geeks qui rôderaient dans les environs.

Mais avant, une fascinante petite vidéo pour vous mettre dans l'ambiance si délicieuse d'Halloween :)






















Une dernière vidéo ;)




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« Est-ce que je crois aux fantômes ? Non, mais j’en ai peur. »
Marie du Deffand

« À vivre au milieu des fantômes, on devient fantôme soi-même et le monde des démons n’est plus celui des étrangers mais le nôtre, surgi non de la nuit mais de nos entrailles. »
Antoine Audouard, Un Pont d’oiseaux

vendredi 26 octobre 2012

Radical Girl Power : ça c'est d'la meuf ! - Femmes, je vous aime

Ah, les femmes.


Sans vouloir m'adonner au sacro-saint victimisme qui contamine la plupart des mouvements féministes (hop, voici un antidote efficace), force est de constater que les femmes - ici ou ailleurs - en prennent plein la tronche. Et ce, uniquement parce qu'elles sont des femmes.

Menacées ; mariées ou embrassées sans qu'on leur demande leur avis ; frappées ; forcées à la prostitution ; opérées pour se faire "reconstruire" une virginité ; excisées ; à la rue ; ghettoïsées ; insultées ; violées ; tuées à coup de fusil ou avec une petite masse... les femmes n'ont que rarement la vie rose bonbon de petite princesse à laquelle on les entraine pourtant dès leur plus jeune âge.

Même devant leurs fourneaux, elles ne sont plus à l'abri. En famille non plus : gare au "repassage des seins", preuve - s'il en était encore besoin - que les supplices imaginés par le Marquis de Sade ont un enivrant parfum d'universalité.

Devant la justice, les femmes se trouvent aussi souvent démunies : une femme violée est poursuivie pour "atteinte à la pudeur", en cas de viol les verdicts sont parfois dérisoires, et globalement les femmes sont considérées comme coupables de ce qui leur est arrivé (quand c'est pas Dieu qui l'a voulu, évidemment...), qu'il s'agisse de viol ou de suicide suite à un harcèlement


Face à un environnement si hostile, certaines femmes sont tentées de se résigner, ne pas réagir, serrer les dents. Encaisser. Parfois même, avec le sourire.
D'autres choisissent de se soumettre, de s'en remettre à un pseudo "ordre naturel" sexiste des choses, dans lequel les hommes et les femmes ont des rôles prédéfinis bien précis, complémentaires et non égaux ; elles se choisissent un maitre ultime et tout puissant à qui obéir.


Pourtant, d'autres méthodes existent !, comme en témoignent ces petites histoires de bonnes femmes... :

* « Une jeune Iranienne réprimandée par un mollah pour sa tenue indécente a roué l’homme de coups, l’envoyant pour trois jours à l’hôpital »


« elle lui a tiré dessus à plusieurs reprises avec un fusil avant de le poignarder à l'abdomen et de le décapiter. Cette mère de deux enfants a ensuite jeté la tête de sa victime sur la place de son village »

« Le 5 juin, elles étaient environ 300 à marcher en direction de l’aéroport, suivant de près une autre manifestation de jeunes (...) les femmes ont été prises à partie dès leur arrivée dans le centre-ville.
Mais elles ne se sont pas laissées faire : "Les femmes déclenchent aussitôt une intifada. Les jets de pierres par les marcheuses déclenchent les coups de cravache par Ansar Dine. Quatre femmes sont blessées légèrement mais la cruauté de la police islamique décuple la détermination des femmes qui intensifient la lapidation" »

Aaaaah ! Ça c'est d'la meuf !
Femmes, je vous aime.





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"Les femmes qui savent se défendre sont surtout celles qui ont été beaucoup attaquées."
Tristan Bernard

"La torture interroge, et la douleur répond."
François Raynouard

mardi 16 octobre 2012

EXCLUSIF : la biographie de Diam's en photos !

Diam's, cette horripilante petite star du rap qui a naïvement cru qu'elle pourrait s'en sortir avec les honneurs dans un milieu réservé aux mâles - allons donc - n'est plus.
Place à Mélanie Georgiades !, cette respectable femme devenue mère, femme au foyer et épouse, dans la foulée d'une rédemptrice conversion à l'islam.

"De toute évidence, entre sa maternité et sa révélation à Dieu, elle aura réussi à trouver enfin la paix." conclut Le Figaro.
Ah, nous voilà rassurés : les fondements de la société ne sont pas complètement écroulés (pas encore).
[mise à jour 18 mai 2013 : trop tard, à nous les invasions de sauterelles et les pluies de météorites]

Mais comment ce modèle de dépravation à l'occidentale, qui osait porter les cheveux courts "à la garçonne", se maquiller, et se pavaner sur scène, a-t-elle retrouvé la place de femme soumise et discrète qui est la sienne (et que cette gourgandine n'aurait jamais dû quitter) ?



Mieux qu'un long discours et une autobiographie cucul-la-praline mal écrite,
voici "Diam's, sa biographie en photos" :

Diam's, à l'époque où elle n'était qu'une dépravée inconsciente et impudique se pavanant sur les plages...

paradant sur scène...

s'affichant sur les plateaux de télévision...

fanfaronnant devant les photographes...

et minaudant dans la rue.


Petit à petit, la tête de Diam's se couvre.
Premiers signes d'un profond questionnement sur l'impudeur des cheveux féminins
et leur impact sur la dégénérescence du monde moderne,
ou simple manifestation du hasard ?
Qui sait ? Les voies du Seigneur sont impénétrables.


Et si la voie du salut était dans la religion ? Entre mode et voile, Diam's se cherche :

Muslim Gavroche

Muslim Obi Wan Kenobi

Muslim supporter de l'OM

Muslim Fifties American College Dream

Muslim Streetwear


Tant de styles ! Mais un seul Dieu ! Diam's est perdue devant sa penderie.
C'est alors que son regard se pose sur une paire de rideaux occultants... la voilà, la solution !
  

Coming soon : Diam's the Dementor

La conversion de Diam's en Détraqueur fera l'objet d'une seconde biographie.
Guettez la vitrine de votre librairie !



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"Le théâtre partage ses limites avec la religion. La religion n'est que du théâtre qui veut être vrai."
Edward Bond

"La religion est la fausse monnaie du désespoir."
Maurice Chapelan

jeudi 4 octobre 2012

Femmes censurées dans le catalogue : IKEA fait sa pute

IKEA, entreprise néerlandaise d'origine suédoise, ne recule devant rien pour maximiser ses chiffres de vente et investir le marché (que dis-je, la poule voilée aux œufs d'or sertis de diamants) de l'Arabie saoudite. Et c'est ainsi qu'IKEA : A SUPPRIMÉ TOUTES LES IMAGES DE FEMMES de son catalogue.


« Un choix qui reflète parfaitement la situation sur place. Les femmes s'évaporent des pages du catalogue IKEA saoudien tout comme la misogynie et le sexisme ambiants refusent à celles-ci l'accès à l'espace public en Arabie saoudite.

"Nous refuserons toujours toute forme de discrimination", a déclaré lundi Ekot Sara Carlsson, attachée de presse d'IKEA Suède. Ce n'est manifestement pas tout à fait vrai. La version saoudienne du catalogue démontre que, dans la pratique, IKEA tolère - et contribue au fait - qu'une moitié de la population soit éclipsée. »
 (extrait de l'article : Affaire Ikea : arrêtons l'hypocrisie vis-à-vis du régime saoudien !)



Bien entendu, IKEA se défend et invoque le "respect de la culture locale".
Comme c'est aimable, cette ouverture sur la "culture" d'autrui. J'imagine que dans les États américains où le Ku Klux Klan est culturellement implanté, les noirs disparaissent aussi des catalogues.
À moins qu'ils n'apparaissent pendus à un porte-serviettes à crochets HJÄLMAREN ?

IKEA, partenaire officiel des "cultures locales" réprouvées par les Droits de l'Homme. Et tout ça pour : se faire du fric. Bref, IKEA : tu fais un peu ta pute.


Ah la la, ce monde est désespérant. Je préfère retourner jouer à la Barbie. Quoi que, je vais plutôt la lapider.


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"Une liberté qui ne s'emploie qu'à nier la liberté doit être niée."
Simone de Beauvoir

"L'honneur et le profit ne couchent pas dans le même lit."
Miguel de Cervantès